prière avant le premier cours...

Daisuke n'était pas du genre croyant mais pour une raison qu'il ignore ses pas le menèrent a ce temple, il agita la cloche et fit un souhait. Quelques minutes passèrent et il avait toujours les yeux fermés, un prètre le dérangea en s'escusant et lui demanda si son père n'était pas un dénommé Hwanhu, Daisuke ouvrit grand les yeux et posa ses deux mains sur les épuales du prètre étonné et surpris.
Il lui dit que son père se nommait bien Hwanhu et sa mère Tetsuo, le prètre lui révela qu'il avait bien connu ses parents, il les avaient lui même marié, il fut étonné et heureux de connaitre quelqu'un au japon.
Ils parlèrent un long moment de leur histoire puis le prètre partit laissant Daisuke devant le temple.
Il marcha un long moment sous les arbres en fleur, une pluie froide venait de commencer...ses vêtements devenaient lourd a cause de l'eau. Il s'asit sur les marchent d'un petit templs près du grand temple, il regarda la pluie tomber, il ferma les yeux et écouta le bruit des gouttes d'eau sur les pierres, cela lui rappelait une chanson que sa mère lui chantait quand il était petit...Shima Uta, chanson traditionnelle, il se rappela l'année dernière il l'avait chanter avec un groupe de grand chanteurs traditionnels du japon, avec sa voix chaude et douce [Gackt~Shima Uta~: http://www.megaupload.com/?d=HV2TW7AU ]
Il se mit a chanter l'air en fermant les yeux tout en basculant la tête légerment de gauche a droite en rythme avec la musique dans sa tête.
Daisuke aimait cet air plus que tout, cela le racrochait a son enfance, et il la chantera un jour a son enfant, qui la chantera a ses propres enfants...
Daisuke s'allongea toujours la musique dans la tête et regarda le plafond du temple ornée de dragon,, de lion et divers divinitées.

Avant le début de sa journée de cours, Takeo avait décidé d’aller faire quelques offrandes au temple en souvenir de Kaoru. L’air vivifiant du matin ravivait les belles couleurs du jardin du lieu sacré pour le plus grand plaisir des quelques rares visiteurs matinaux. Le jeune homme traversa donc ce lieu de sérénité qu’il appréciait tout particulièrement pour se rendre dans un petit temple consacré à la prière pour les défunts. Absorbé dans ses litanies, il ne se rendit même pas compte que la pluie se mettait à tomber sur Kyoto. Il ne se réveilla que lorsqu’il entendit une voix masculine entonner un champ traditionnel. Le jeune professeur se releva en clignant des yeux, encore un peu perdu dans ses prières, avant de se relever en prenant appui sur sa main droite. De sa marche féline et silencieuse, il s’approcha du chanteur : un homme d’environ le même âge que lui, des cheveux courts et bruns, un corps athlétique qui apparaissait sous le kimono mouillé. Takeo attendit dans un silence religieux – ce qui convenait fort bien aux circonstances après tout – la fin du chant avant de se mettre à parler de sa voix caressante bien que pas spécialement grave pour un homme, à l’autre qui s’était allongé au sol.

« C’était une belle interprétation. Shima Uta, n’est-ce pas ? »

Puis il laissa glisser son regard dans la même direction que celui de son interlocuteur, c'est-à-dire vers les bas-reliefs ornant le plafond.

Daisuke n'avait pas entendu l'homme venir, il était vraiment dans les nuages, ou plutôt sur les fleur de cerisiers.
Lorsque Takeo lui parla il sursauta levant les yeux vers le jeune homme.

"C'est bien Shima Uta, cela faisait bien lontemps que je ne l'avait chanté, merci pour ce compliment."

Takeo regardait maintenant le plafond, il était assez haut et ornée magnifiquement, les couleurs allaient du dorée au jade.

"Ce temple m'appaise, je suis venu pour prier avec mon premier cours..."

Daisuke ne savait vraiment pas pourquoi il lui disait cela. Il se releva et sentit enfin qu'il avait vraiment froid, son kimono collait sur sa peau, laissant appaitre des muscles par transparence. Heureusement qu"il allait mettre son Hakama pour ses cours, au pire il partira avec l'habit du kendo.

"Il fait vraiment froid avec cette pluie, je me nomme Daisuke Matsuri, je suis le nouveau professeur de Kendo."

Il lui tendit la main pour que Takeo la serre.

Takeo entendit les paroles de son interlocuteur, mais il ne répondit pas tout de suite, perdu dans la contemplation du grand dragon ornant le plafond. Ses yeux, faits d’une quelconque pierre précieuse, semblait fixer avec intensité le spectateur, occultant presque les autres divinités présentes à ses côtés. Le jeune calligraphe ne cherchait pas vraiment un sens profond à cela, il contemplait juste la beauté de ce bas-relief, son attention totalement captée par un élément d’art se trouvant sur sa route. Beaucoup disaient que cela lui arrivait trop souvent, et que cela lui ferait du tord. Mais Takeo préférait ne pas écouter tous ces oiseaux de mauvais présages ; ils se trompaient, jusqu’à présent en tout cas.

Il sentit plus qu’il ne vit l’autre jeune homme, Daisuke d’après ce qu’il disait, se lever. Lentement, les yeux de Takeo s’arrachèrent à la contemplation du plafond pour se fixer sur la main tendu. Comme sorti d’un songe, il mit une seconde de trop à réagir pour que cela passe inaperçu.

« Ravi de faire votre connaissance, Matsuri-san. Je me nomme Takeo Hitachin. J’enseigne également, mais dans un tout autre domaine : je donne des cours de calligraphie aux geishas de la ville. »

Il saisit la main offerte pour une poignée de main amicale. Puis, comme s’il venait de s’en rendre compte, il ajouta.

« Vous êtes trempés jusqu’aux os. Vous allez tomber malade. »

Pendant que Mr Takeo avait les yeux rivé sur le plafond avec un air ahuri...Daisuke eut le temps de dévisager le beau jeune homme. Jusqu'a la poignée de mains. Puis Takeo s'inquieta de la santé de Daisuke, il sourrit et retira ses lunettes quelque secondes.

"Merci de vous inquietez pour moi Mr le professeur de caligraphie qui n'as pas la carrure d'une professeur de cette matière."

Il se passa la main sur ses paupières et nettoya ses lunettes qui étaient emplie de buée. En vérité il n'en avait plus trop besoin...mais il c'était habitué depuis le temps, et puis ses yeux pourrait redevenir comme avant...

"Atchoum !!!!"

Comme l'avait prédit Takeo, Daisuke fit une jolie courbette et éternua, il sortit aussitôt un petit mouchoire qui était dans les plis de son kimono et se moucha puis alla le jeter dans une petite poubelle.
Quand il revint toujours sans ses lunettes il décida de faire plus ample connaissance.

"Vous etes la première personne que je rencontre ! A part ce vieille homme..mais bon...cela vous dirai d'aller boir du saké quelque part ?"

Il lui tapota l'épaul de sa main ferme et agile.

*Cet homme a une bonne bouille*

La remarque sur sa carrure surpris un peu Takeo ; il ne savait pas vraiment ce que Daisuke voulait dire par là. Et d’abord, à quoi ressemblait la carrure d’un professeur de calligraphie ? Enfin, ce n’était sans doute qu’un détail… Sauf qu’une parole est rarement choisie au hasard à Kyoto, où les mots peuvent blesser plus durement qu’un sabre. En tant qu’enseignant côtoyant quotidiennement des Geishas, il était bien placé pour le savoir. Enfin, ce n’étais pas non plus la peine de relevé la remarque.

L’éternuement du kendoka sortit une fois de plus Takeo de ses pensées. Comme quoi, ses prédictions s’étaient révélées juste. C’était d’ailleurs étonnant : il ne savait pas qu’il était possible d’éternuer avec élégance. D’une manière générale, Daisuke était plutôt charismatique sans ses lunettes. Il sentit sa main ferme sur son épaule, ce qui le fit tressaillir : la peau était trempée par l’eau de pluie et d’une température glaciale. Hors, si le froid ne dérangeait pas spécialement Takeo, il n’aimait pas l’eau. Il chercha donc à se concentrer sur autre chose, c'est-à-dire sa réponse à son invitation.

« L’idée de marcher sous la pluie ne m’enchante guère, mais nous serons plus à l’aise dans ce genre d’établissement en effet. Et un bol de saké vous réchauffera peut-être. »

Takeo s’avança de quelques pas, échappant ainsi à l’étreinte qui pesait sur son épaule. Il se tint à la limite du porche du temple, à quelques centimètres de la pluie qui continuait à tomber. Il réajusta machinalement son kimono avant de se tourner vers l’autre homme, n’ayant aucune idée de l’endroit où ils pourraient trouver un bar.

« Hé bien, je vous suis ! »

Daisuke croyais quer Takeo connaissait un bar...apparement non, il fit un sourrire géné et posa croisa les bras l'air songeur.
En passant par ici il avait vu un rotenburo, peut etre qu'il y aura une sorte de bar...il avait vu des pubs dans son hotel qui parlait de ce genre de osen...il frappa dans ses mains, signe qu'il avait trouvé la solution.
Il fit quelques pas vers Takeo qui c'était étrangement éloigné. Il remit ses lunettes sur le nez, comme si c'était une barrière pour protéger sa vie personnelle, son sensei lui avait dit ça un jour, et il s'en souviendra toute sa vie.

"Nous pouvons aller dans un rotenburo ? Il y a des boissons la lab, je crois...enfin c'est ce que j'ai lu sur la pencarte d'un d'eux. Alors en plus de se relaxer on pourra boir !"

Soudain il réfléchit enfin a ce qu'il venait de dire, cela pouvait parraitre ambigüe, il se gratta la tête et fit un autre pas vers le jeune homme, l'air géné.

"Entre amis, enfin si vous voulez viens que nous soyons amis ! Vous serez mon premier ! Et puis je ne connais pas trop le monde des geisha je n'en ai jamais vu de ma vie, où je n'ai pas fait attention, mais d'après beaucoup de monde on ne peut pas les louper...ma mère m'a parlé un jour d'une certaine Mameha ? qui est-ce ? je sais je suis inculte dans ce domaine...."

Il commença a marché vers la fin du petit parc, a la sortie, pour aller a leur destination.

"Eh bien, je vais essayer de me repéré, je n'ai pas un grand sens de l'orientation...et je ne vais pas souvent en ville..."

Il sourrit et commença a marcher.