Kyoto RP
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Takeo Hitachin

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MessageSujet: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeMer 21 Mar - 0:48

Ouais, je vais pouvoir poster toutes mes fanfics ici héhéhé ! Et pour quand je me remettrai à l'original aussi d'ailleurs ^__^

En fait, comme je risque de poster pas mal, je vais me servir du premier message comme sommaire ^.^ (trié par fandom, avec pour chaque fic les persos principaux, le rating, la page et éventuels avertissements)

SOMMAIRE

* Air Gear
Moi aussi !, la-fille-dont-j'ai-oublié-le-nom/Ikki, G, page 2

* Ayashi no Ceres
Les Mots pour le dire, Aya et sa fille, PG, page 1

* FF X-2
De l'Utilité du mage blanc, Pain's team, PG, page 1

* Fruits Basket
Mauvais exemple, Ayame (et autres), PG, page 1
Un Vide si pesant, Hatori, PG, page 1
La Jalousie est un vilain défaut, Hanajima, PG, page 2

*Full Moon
Passer le relais, Hazuki, G, page 1

* Harry Potter
De l'Art de la persuasion, Molly et les jumeaux, G, page 2

* Host Club
Trafic, Kyoya, PG, page 2
Musique, Tamaki, G, page 3

* Nana
Ce qu'il manque, Junko et Nana Komatsu, G, page 1

* Samurai Deeper Kyo
Samouraï suicidaire et ninja susceptible, Shindara/Kosuke, PG, page 2

* Tsubasa Reservoir Chronicle
Café du matin, Kuro, PG-13, page 2
On a toujours besoin d'un plus Mokona que soit, Mokona, G, page 2


Dernière édition par le Lun 26 Mar - 0:09, édité 16 fois
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Takeo Hitachin

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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeMer 21 Mar - 0:50

De l'Utilité du mage blanc, FF X-2, Pain's team, PG

Nooj était dans un sale état. Un peu comme d’habitude, mais bon, on trouvait mieux comme passe temps que de frôler la mort à chaque combat. Un jour il allait vraiment y laisser sa peau, et ils auraient l’air malin tous les trois. Pain essayait donc tant bien que mal de bander son bras cassé pendant que Baralai faisait son discours habituel.

« J’ai l’impression que tu t’en fiche de mourir ! On ne va pas toujours pouvoir te sortir d’affaire tu sais ! Regarde un peu dans quel état tu es… Mais dis quelque chose à la fin ! »

Bien entendu, le blessé ne daigna pas piper mot. Et son infirmière improvisée aurait bien voulu calmer ces deux idiots à coups de poing. Mais après tout, il n’est pas conseillé de frapper un blessé grave. Elle prit donc sur le peu de patience qu’elle avait pour se retenir et ne pas tuer de manière définitive un membre de leur équipe.

C’est à ce moment particulièrement inapproprié que Gippel choisit de sortir sa pensée hautement philosophique du jour. Ou plutôt de l’année…

« En fait, ce qu’il nous faudrait, c’est un mage blanc dans le groupe… »

Les trois autres le regardèrent, pour le moins interloqués. Ce fut Baralai qui brisa la silence ainsi installé le premier.

« Je trouve que c’est plutôt une bonne idée en fait…
- Ah oui ? Et qui va s’en charger ? demanda Pain, mi-ironique mi hargneuse. Hors de question que j’abandonne mon épée pour un bâton de mage !
- Tu serais mignonne pourtant comme ça, Pain… » tenta Gippel, avec un courage qui tenait plutôt de l’attitude purement suicidaire.

Le regard mauvais de la jeune femme le fit rapidement renoncer à ce projet, et ce fut finalement lui qui inaugura les essais pour déterminer qui serait le mage blanc de l’équipe. Il s’avéra qu’il était aussi douée avec un bâton magique qu’une poule avec une scie sauteuse, c'est-à-dire qu’il causait plus de dégâts qu’autre chose, soignant les monstres et lançait des sorts sur les alliés.

Ce fut ensuite le tour de Baralai, dont on n’espérait plus de talent au vu de son passé chez Yevon. Ce fut malheureusement l’occasion de prouver que ce n’est pas parce qu’on est religieux que l’on est doué en magie blanche. S’il était un peu moins catastrophique que Gippel, ses sorts avaient une si faible puissance qu’il était plus un poids mort qu’autre chose au final.

Le cas de Nooj fut tout aussi désespérant, sinon plus. Au premier monstre un peu imposant, il fonça tête baissée, lâchant son bâton et se jetant dans la mêlée avec l’arme qu’il avait gardée sur lui, malgré le poste qu’il devait théoriquement occuper.

Personne ne parvint à convaincre Pain de tenter sa chance. Ou plutôt personne n’osa essayer. Ils restèrent donc sans mage blanc, Nooj manqua de mourir de nombreuses fois encore, mais on n’y pouvait pas grand-chose.


Dernière édition par le Mer 21 Mar - 0:58, édité 1 fois
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Takeo Hitachin

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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeMer 21 Mar - 20:18

Mauvais exemple, Fruits Basket, Ayame (et autres), PG



« Yuki ! Tiens, tu as reçu du courrier !
- Merci Torhu. » répondit l’intéressé.

C’était trop épais pour être une simple lettre, sans toutefois atteindre les dimensions d’un colis. Il retourna l’enveloppe pour essayer de reconnaître l’écriture de l’expéditeur : élégante, agrémentée d’agaçants ornements inutiles, des caractères un peu plus gros que la moyenne. Aucune hésitation possible : cela venait d’Ayame. Il pensa d’abord à brûler le tout et nier jusqu’à son existence. Mais la curiosité, ou peut-être le masochisme, le poussa à ouvrir le pli. Une trentaine de feuilles volantes s’en échappèrent – il avait ouvert l’enveloppe vers le bas avec sa maladresse habituelle – et s’éparpillèrent sur le sol. La Souris poussa un soupir et commença à ramasser un des papiers sur lequel était écrit avec une criarde encre rose.



« Le Manuel du parfait président du Conseil des élèves,
En 10 leçons
Par Ayame Sôma pour son adorable petit frère, Yuki. »


L’ « adorable petit frère » se demanda pourquoi il n’avait pas cédé à sa première pulsion pyromane en détruisant le courrier. Il n’y avait rien de bon à attendre de son horripilant grand frère. Résigné, il ramassa le reste de se prétendu manuel – Ayame pourrait tout de même apprendre à se servir d’une agrafeuse – pour le remettre en ordre. Au bout de dix minutes, c’était chose faite. Yuki resta quelques instants supplémentaires à se demander si oui ou non il devait tenter de lire ce qui n’était sûrement qu’un tissu d’inepties. Finalement, comme il n’avait pas grand-chose d’autre à faire, et qu’après tout c’était une bonne occasion pour tenter de se rapprocher de son frère, il commença la lecture du document. Il passa tout de même l’introduction qui semblait un peu trop… trop. Ayamesque en somme.

« Chapitre I : Organiser un festival culturel

Donc, mon cher Yuki, je vais maintenant t’expliquer tout l’enjeu que constitue l’organisation du festival culturel annuel du lycée lorsque l’on veut devenir un grand président du Conseil des élèves. Car non seulement tu devras gérer l’organisation de toutes les classes du lycée, mais aussi t’occuper tout particulièrement du stand de ta propre classe ! A ce sujet, n’oublie jamais la règle des trois E : tout ce que tu fais doit être Eblouissant, Exceptionnel et Eternel. Donc, mon adorable petit frère, tu dois te mettre en devoir de trouver une idée véritablement inoubliable pour ta classe, afin de laisser un souvenir impérissable… »

Yuki avait déjà mal à la tête. Il sauta quelques lignes, se lançant dans la quête désespérée de trouver un passage un peu plus intéressant.

« Maintenant, après la théorie, la pratique ! Tu vas pouvoir t’inspirer de l’exemple donné par ton merveilleux grand frère, l’un des plus grands présidents d’association de son époque ! Et oui, tu l’as deviné, je vais te conter l’histoire fabuleuse de l’organisation de notre festival culturel lors de notre dernière année de lycée.

Il faut bien dire que mes camarades de classes étaient totalement dépourvus de l’éclatante imagination nécessaire pour mener à bien ce genre de projet. Pièces de théâtre, ventes d’onigiris… Tout cela manque cruellement de prestige ! Après un débat passionné de plusieurs heures, il a donc été décidé que je serai le seul à assumer le lourd fardeau de cette énorme responsabilité sur mes frêles et jeunes épaules… »

Une petite note dans la marge attira l’attention du lecteur. C’était une autre écriture, sèche et rapide. Il l’identifia immédiatement comme celle d’Hatori.

« En réalité, Ayame nous a tous réuni dans une salle de conférence pour décider seul, après vingt minutes de monologue, qu’il allait s’en occuper lui-même. Personne n’a eu le courage de le contredire. »

Yuki avait en effet trouvé étrange que Hatori ait laissé un irresponsable comme Ayame s’occuper seul d’un évènement de cette taille. Mais il comprenait tout à faire que personne n’ait eu la volonté de se lancer dans un débat argumentatif aussi vain qu’épuisant avec le blond.

« Je me suis donc lancé dans la réalisation de ce projet amitieux et magnifique. Je t’avouerais que j’ai passé de longues nuits blanches à rechercher L’idée qui ferait de notre stand l’étoile éclairant la nuit obscure de notre longue et éreintante scolarité… »

Nouvelle note, nouvelle écriture. Elle aurait pu être très belle si elle ne penchait pas un peu trop vers la gauche. Shigure, sans aucun doute.

« J‘étais pourtant sûr qu’Ayame m’avait confié savoir exactement ce qu’il voulait dès la sortie de la conférence… Enfin, peut-être ma mémoire est-elle défaillante avec l’âge ? »

...

« Mais heureusement, mon esprit ô combien génial a réussi à venir à bout de cet indénouable problème. Un pur produit de notre grande civilisation japonaise. Quelque chose qui représente à la fois le fier samouraï et la belle geisha, le noble commerçant et le pauvre paysan. Quelque chose unissant passé, présent et futur. Quelque chose rassemblant tout le monde sous la bannière de la tradition. J’ai organisé… »

Yuki s’attendait au pire après cette élogieuse description. Mais tout de même, il n’aurait jamais pu imaginer… ça !

« … Un stand de dégustation de saké ! »

Le peu d’estime qu’il avait pour son frère venait d’être réduit à néant. C’était vraiment le pire des imbéciles que le Japon n’ait jamais connu. Voir le monde. Quoique Kyô et Kakeru représentaient une sérieuse concurrence. Enfin… Au point où il en était, il se demandait tout de même comment avait bien pu finir toute cette histoire. Mais avant de continuer, il remarqua une nouvelle note de Shigure.

« Haha, je n’aurais peut-être pas du oublier mon livre sur la tradition du saké au Japon dans la chambre d’Ayame… Je me sentirai presque coupable. »

Coupable ? Shigure ne connaissait même pas le sens de ce mot. Cet homme était un véritable démon… Il aurait presque pu être effrayant s’il n’était pas si stupide. Encore un qui venait de perdre plusieurs points d’estime dans le classement de Yuki. Le Chien venait de passer dans les négatifs. Bon, la suite.

« Hélas, l’idée n’a pas eu l’air de plaire à l’esprit étroit de l’administration du lycée. Ce qui a déclenché leur courroux est surtout, je crois, que quelques élèves de la classe se sont dévoués pour gouter toutes les variétés de saké dont nous disposions. Ils étaient certes dans un état d’ébriété avancé, mais n’était-ce pas une merveilleuse preuve de dévouement envers notre classe ? Un acte empli de générosité et de bravoure ? »

Yuki lui-même n’était pas réellement convaincu… La note suivante était écrite par Hatori, qui expliquait brièvement comment il avait réussi à empêcher toute exclusion, et apportant quelque précision sur le déroulement objectif du festival. Ce qui était déjà plus utile. Enfin, au moins, la Souris disposait maintenant de la liste des choses à ne surtout pas faire lorsque l’on veut organiser un festival culturel.
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Takeo Hitachin

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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeMer 21 Mar - 20:22

Un Vide si pesant, Fruits Basket, Hatori, PG



Il se souvenait parfaitement de leurs premières fois. Cela avait été tellement important pour eux. Comme une preuve qu'ils existaient réellement. Après tout, c'est ce que cherchaient tous les maudits... Une raison d'être en vie et un sens à celle-ci. Alors oui, ces premières fois étaient capitales et absolument inoubliables.

Ayame avait été le premier, en troisième année de collège. L'établissement avait organisé une petite fête pour la floraison des cerisiers. Le Serpent avait toujours aimé ce genre d'événement, avec son caractère extraverti et sa forte cote de popularité. Il avait voulu rendre ce jour exceptionnel, et il était devenu unique. Comme quoi... Il avait réussi son pari. Ce souvenir lui tirait toujours un sourire, même si les années avaient passé depuis. Ayame était resté cloîtré une semaine entière pour préparer « Le Grand Jour », pour finalement sortir avec sa première création. Oui, c'était ce jour là qu'il avait commencé à coudre et à porter ses propres vêtements. Depuis ce jour là qu'il avait commencé à faire des choses de ses propres mains, des choses qui n'auraient pas existées s'il n'avait pas été là pour les créer.

Puis il y avait eu Shigure, un peu plus tard, en première année de lycée. Il avait intégré le club d'écriture pour draguer une de ses camardes de classe et faire enrager Akito, une fois de plus. La fille était finalement partie, mais le Chien était resté. Et ce n'était pas pour les autres jolies filles qui participaient. Et il n'était pas devenu écrivain uniquement pour martyriser sa pauvre responsable comme semblaient souvent croire Yuki et Kyo. Non, Shigure aimait fondamentalement écrire, avoir la maîtrise absolue d'un univers et de ses personnages. Pour lui aussi, créer était quelque chose de réellement important, de vital même. Peut-être de manière un peu plus malsaine que pour Ayame, mais après tout, ils étaient habitués au caractère un peu tordu de leur cousin. Ils ne pouvaient pas lui demander de changer, et ils l'appréciaient tel quel, après tout.

Quant à lui... Hatori n'avait pas vécu cette « première fois ». Dire qu'il enviait ses amis était peu dire. Il sentait ce vide en lui chaque heure, chaque minute, chaque seconde de son existence. Son incapacité à créer était pour lui le plus lourd handicap à porter. Toute sa vie, il n'avait su que détruire ce qui était autour de lui, et non construire. Détruire l'image de noblesse du dragon avec ses transformations ridicules, détruire deux mois de la vie Kana à cause de son égoïsme, détruire Akito qu'il voyait s'affaiblir de jour en jour. Et plus il cherchait un sens à tout ceci, et moins il trouvait de réponse, et plus il culpabilisait.

« Monsieur Sôma ? »

La voix d'une servante le tira de ses sombres réflexions.

« Monsieur Akito vous réclame. Il dit qu'il a de nouveau de la fièvre.
- J'arrive tout de suite... »

Avec la précision mécanique des gestes sans cesse répétés, Hatori prit sa valise de médecin et suivit la jeune servante. Il ferma soigneusement la porte sur le bureau qui accueillait ses rêves et continua à vivre. Puisqu'il ne pouvait rien changer. Puisqu'il était maudit.
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeMer 21 Mar - 20:26

Passer le relais, Full Moon, Hazuki, G



Je vais mourir

Mais elle va vivre. Le reste m’importe peu après tout.

De toute façon, Aoi n’est déjà plus de ce monde. Stupide accident de voiture. Un gamin qui surgit un peu trop vite, un écart un peu trop brusque, un poteau un peu trop près… Je n’ai survécu que par miracle. Pas pour longtemps de toute façon. Cela n’aurait servi à rien, je ne veux pas vivre sans lui. Désolée de te laisser seule, ma chérie.

Maman me l’avait dit, que je serais trop faible pour voir grandir ma fille. Ce n’est pas grave. Je peux te voir, tu pleures, cela veut dire que tu vas bien. Une infirmière me sert la main, elle me dit de m’accrocher. A quoi bon ? Il est déjà trop tard, je ne le sais que trop bien. La pauvre fille, je crois bien qu’elle pleure. Ce n’est pas si triste, ma fille est là, elle prendra la relève. Quelqu’un la pose dans mes bras.

On me demande quel sera son nom. Je parviens à prononcer « Mitsuki ». J’aurai bien aimé lui expliquer pourquoi Takuto a choisi ce prénom. Je ne pourrai pas, tant pis. Il le dira lui-même. Je n’ai plus aucune raison de rester, maintenant qu’une nouvelle lune s’est levée.

Je sais que le relai est passé maintenant, et je peux partir en paix. Sa petite main dans la mienne, je rends mon dernier souffle sans regret.
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeJeu 22 Mar - 17:03

Ce qu'il manque, Nana, Junko et Nana Komatsu, G



Une ville ni grande, ni petite, quelque part au Japon. Un dimanche après-midi banal s’écoulait paresseusement. Pour les étudiants de l’école de dessin locale, c’était la dernière journée de travail avant de rendre leur devoir. De ce fait, la chambre de Junko s’était encore une fois transformée en atelier de peinture. Elle et Nana parachevaient donc leurs chefs-d’œuvre, baignant dans une bonne humeur habituelle. Un bon CD de musique, quelques encouragements mutuels pour la motivation, un peu de concentration… Parfaite ambiance pour ce genre de travail.

Nana venait de finir. Elle poussa un grand soupir de soulagement, avant de se reculer pour avoir une vision d’ensemble de son « œuvre ». Elle pencha la tête à gauche, puis à droite, cherchant ce qui décidemment n’allait pas. Elle finir par soupirer à nouveau, de désespoir cette fois.

« Junko ! Au secours, j’y arrive paaaaaaaas ! »

Son amie sursauta, comme réveillée en plein rêve. Puis elle sembla se rendre compte de la situation, posa ses pinceaux et s’approcha de la jeune fille éplorée. Elle observa la toile un moment, l’air concentré. Techniquement, le dessin était bon. Les couleurs étaient plutôt harmonieuses. Le sujet dans l’ensemble était loin d’être mal interprété. Alors, qu’est-ce qui n’allait pas ? Nana attendait avec de grands yeux admiratifs, fidèle à elle-même, que Junko lui donne la solution. La jeune fille était si douée ; la distance entre les deux étudiantes était flagrante, vaste comme un océan. Nana s’était souvent demandé la raison fondamentale de cette différence. Elles avaient commencé au même niveau, suivi les mêmes cours mais… Rien à faire. Elle était profondément nulle, Junko était infiniment douée.

« Je sais ce qui ne va pas. »

L’artiste en détresse releva ses yeux désormais plein d’étoiles vers son maître, un peu comme si elle allait découvrir le secret de l’univers de la bouche de son amie. Junko ferma les yeux un instant, se demandant comment expliquer ce qu’elle avait compris.

« Tu ne peins pas avec ton âme. »

Vu la tête de son élève, elle n’avait pas du être très compréhensible. Elle se mit donc en devoir d’éclaircir sa pensée.

« Ton dessin est très joli, mais il ne dégage rien. Ce n’est qu’un ensemble de traits, avec quelques couleurs par-dessus pour agrémenter le tout. Mais il n’y pas de sentiment. Rien du tout. Un tableau sans vie. Sans intérêt. Sans passion. »

Nana baissa piteusement la tête. Maintenant que c’était dit, cela semblait évident. Elle enviait Junko qui aimait réellement ce qu’elle faisait. Elle enviait toutes ses personnes avec un but dans leur vie. Même des rêves impossibles, elle aurait aimé en avoir ! Quelque chose qui la ferait se lever le matin ; qui la ferait rêver le soir. Mais non, rien à faire, elle ne sentait pas cette flamme en elle. Quoiqu’elle fasse, rien n’avait réellement d’importance. Elle n’arrivait à se passionner pour rien. Sa vie à ce moment là lui paressait désespéramment grise, terne et monotone. Sans carburant pour la faire avancer.

« Ta passion, il va falloir la trouver seule, Nana. Je ne peux pas le faire pour toi. Pas cette fois. »
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeJeu 22 Mar - 17:06

Les Mots pour le dire, Ayashi no Ceres, Aya et sa fille, PG




« Dis maman, pourquoi je n’ai plus de papa ? »

C’était le début de l’automne, l’air était encore lourd de la chaleur laissée par un été flamboyant. Une petite maison banale, quelque part dans la campagne japonaise. Une femme encore jeune, confortablement installée sur la terrasse, sa fille d’à peine cinq ans sur les genoux. L’air paisible d’Aya, la jeune maman, s’effaça quand elle entendit la question pour laisser un visage grave et nostalgique. Perdue dans ses souvenirs, elle en oublia de répondre. L’enfant la rappela à l’ordre en la tirant par la manche.

« Maman ! Dis, pourquoi ? »

Aya lui fit un sourire qui se voulait enjoué. Le souvenir de la mort de Toya, il y a trois ans, était toujours aussi douloureux. Cela lui rappelait la fin de son adolescence, où elle avait perdu tant de choses et d’êtres chers. Elle n’avait jamais trouvé le moyen de raconter ces évènements à sa fille. Quels étaient les bons mots pour dire à une enfant combien le hasard pouvait mal faire les choses ? Comment expliquer la cruauté de cette famille qui avait voulu l’exploiter, la briser, l’assassiner ? Pouvait-elle comprendre que papa avait du se sacrifier pour que maman vive ? Mais Aya savait qu’elle n’allait pas pouvoir éviter ces questions encore longtemps. Elle qui avait toujours fait preuve de courage, même quand la situation était désespérée… Elle se trouvait désarmée face à l’innocence d’un enfant. Elle inspira un grand coup avant de se décider.

« Je vais te raconter une histoire. L’histoire d’une nymphe céleste qui s’appelait Cérès… »

Elle lui narra ce contre qu’elle connaissait par cœur à force de l’avoir étudié sous tous les angles. Puis, se cachant derrière la métaphore du merveilleux et du fantastique, elle raconta son histoire à elle. Aki, Yuhi et Suzumi, Chidori, Shiro… et Toya. Au fur et à mesure, la peine accumulée et cachée pendant tant d’années s’écoulait au travers des mots qui sortaient de sa bouche. Mais sans jamais se plaindre. Sans jamais exprimer le moindre regret. Sans cette aventure, elle n’aurait jamais pu rencontrer ceux qu’elle chérissait toujours. Elle vivait pour eux aujourd’hui, pour ceux qui étaient morts pour la protéger. Elle n’avait pas le droit de se lamenter.

« Dis maman… Pourquoi tu pleures ? »
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeJeu 22 Mar - 17:09

De l'Art de la persuasion, Harry Potter, Molly et les jumeaux, G



« CETTE FOIS, CA SUFFIT ! »

Molly Weasley était furieuse. Les jumeaux avaient dépassés les bornes ! Non mais, vraiment, ils n'avaient pas idée de glisser leurs dragées-crachfeu dans la boîte de dragées surprises de Bertie Crochue ! Heureusement, elle avait réussi à lancer un sort de gèle-flamme avant que l'incendie provoqué par Ginny ne détruise toute la cuisine. Enfin, la table garderai sans doute de longues traces noirâtres en souvenir. D'accord, rester enfermer au Square Grimaud pendant plusieurs mois pour faire du nettoyage n'était pas vraiment palpitant. Mais de là à tester leur expériences sur leur petite sœur, il y avait des limites à ne pas dépasser !

« OUVREZ CETTE PORTE IMMEDIATEMENT ! »

Oh oui, ils allaient l'ouvrir, cette porte, ou sinon elle la faisait sauter, elle présenterait ses excuses à Sirius plus tard. Deux voix masculines tentaient d'engager les négociations de l'autre côté de la cloison.

« Maman, calme-toi s'il te plait !
- Oui, ce n'est pas comme si on avait tué quelqu'un nous plus...
- VOUS AURIEZ PU, ESPECES D’INCONSCIENTS ! »

Apparemment, ils n'avaient pas l'air décidés à sortir. Très bien. Il ne lui restait plus que cette solution alors...

« Je compte jusqu'à trois ! Si vous n'êtes pas sortis d'ici là, je détruis votre collection de cartes de Chocogrenouille ! »

Silence stupéfait derrière la porte. Elle n'allait quand même pas oser faire ça ?

« Un... »

Elle bluffait, c'était impossible ! C'était au moins passible d'Azkaban un tel crime, non ?

« Deux... »

En même temps, cela valait-il réellement le coup de prendre le risque ?

« Tr... »

Alors que Molly brandissait sa baguette vers le classeur contenant les cartes prêtes à être sacrifiés sur l'autel de la persuasion, la porte s'ouvrit en fracas. Qu'elle prenne leur vie si elle voulait en guise de punition, mais PAS leurs cartes de Chocogrenouille !
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeJeu 22 Mar - 20:45

Samouraï suicidaire et ninja susceptible, SDK, Shindara/Kosuke, PG
SPOILS TOME 26/27




Cette fois, Yukimura était allé trop loin. Il allait mourir dans les pires souffrances, passant par toutes les techniques de torture ninjas existantes. Lui, Sasuke Sarutobi, le jurait sur son honneur.

***

Pour changer, Yukimura s’était encore une fois saoulé au saké. Les dix guerriers qui composaient sa garde personnelle commençaient à en avoir l’habitude. Chacun avait fini par développer sa propre technique pour faire face à ce genre de situation : Kamanosuke l’aidait à finir son stock de bouteilles, Saizo paniquait, Kosuke le maternait… Sasuke, lui, préférait l’ignorer. Que le fils cadet de la famille Sanada, un grand guerrier reconnu et redouté, puisse vivre une telle vie de débauche… Cela devait enfreindre au moins une bonne douzaine de règles du Bushido. Ce spectacle avait vraiment quelque chose de pitoyable. Le ninja préférait donc rester à l’écart de toute cette agitation, et il ne s’en portait pas plus mal.

Il n’attendait qu’une chose, ou plutôt qu’une personne, pour aller se coucher. Personne qu’il guettait d’ailleurs du coin de l’œil, presque jaloux que son maître retienne toute son attention. Kosuke tentait en effet de convaincre Yukimura que, vu l’état dans lequel il était, il ferait mieux d’aller dormir. L’alcoolique en question finit par en convenir, au bout d’une bonne demi-heure de débat, et il alla se pelotonner comme un chat au pied d’un arbre. La jeune femme ainsi libérée vint se blottir contre le torse de Sasuke, de manière à profiter d’un repos bien mérité. Son amant referma tendrement ses bras sur elle, un petit sourire satisfait se dessinant sur ses lèvres. Finalement, Yukimura avait été plutôt conciliant et cela s’était avéré assez facile par rapport à d’autres soirs. Un peu trop facile en fait : il aurait du se méfier.

Cinq minutes ne s’étaient pas écoulées, et déjà le Sanada revenait à l’attaque : il avait réussi à s’approcher, et maintenant il se tenait à une distance plus que réduite du visage de Kosuke. Et ce sans que personne ne se rende compte de rien, bien entendu. A en juger par le grand sourire gamin qui flottait sur son visage, il avait l’air plutôt content de son coup.

« J’peux pas dormir, j’ai pas eu mon bisou »

La suite se déroula trop rapidement pour que quiconque puisse réagir. Mais étrangement, l’action semblait aussi assez ralentie pour que tout le monde puisse profiter du spectacle. Yukimura se rapprocha encore un peu et… embrassa Kosuke. Oh, pas grand-chose à vrai dire, un chaste baiser sur les lèvres, rien de plus. Mais c’était plus que suffisant pour arriver à bout de la patience, déjà bien entamée, de Sasuke.

***

Les deux hommes passèrent une bonne partie de la nuit à se courir après, Yukimura fuyant les malédictions et coups diverss qui pleuvaient sur lui avec son habileté et sa désinvolture habituelles, ce qui énervait encore plus le ninja qui le poursuivait. Leur petit manège continua jusqu’à ce que les autres, qui commençaient vraiment à vouloir dormir, se décident à les arrêter. A neuf contre deux, se fut assez rapide, même contre un Sasuke déchaîné.

Longtemps, Saizo se demanda si cette histoire n’avait pas un rapport avec la trahison de Sasuke.
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeJeu 22 Mar - 20:52

Café du matin, TRC, Kuro, PG-13



Kurogane s’était levé de mauvaise humeur ce matin. Par définition, cela ne changeait pas beaucoup de d’habitude, sauf qu’il était encore plus en rogne qu'à l'accoutumée. Si si, c’était possible. Une certaine personne, ou plutôt ses pensées pour une certaine personne, l’avait gardé éveillé une grande partie de la nuit. Et si ce n’était pas la première fois, c’était bien la dernière !

Non mais, c’était vrai, quoi, hein, à la fin ! Il n’allait pas se laisser distraire plus longtemps par ce magicien ! Depuis quand lui, un grand guerrier, se défilait devant un combat ? Sans doute depuis qu'il était son propre adversaire… Mais il avait bien dû se rendre à l’évidence : il était amoureux. Enfin, amoureux… C’était un bien grand mot après tout…. Il préférait se dire qu’il éprouvait une forte attirance, un attachement certain pour cette personne et autres périphrases. Cela revenait au même. Il aimait Fye.

Cette pensée lui écorchait les neurones à chaque fois, et pourtant cela tournait dans sa tête à longueurs de journée. Impossible de se concentrer sur autre chose. Pour couronner le tout, il était sûr que cette satanée boule de poils, Mokona, se doutait de quelque chose. Il ne savait pas vraiment pourquoi, juste un mauvais pressentiment…

Remuant encore une fois ces réflexions, ce qui ne servait à rien d’autre qu’à l’embrouiller un peu plus, il entra dans la cuisine. Fye était déjà levé, s’agitant distraitement dans la pièce comme à son habitude, une grande carafe pleine de café noir à la main.

« Bonjour Kuro-chan ! Un peu de café ?
- Grmblbl…
- Je prends cela pour un oui ! Un sucre ou deux ?
- Va te faire… J’aime pas le sucre…
- Mais tu as l’air bien contrarié ce matin, mon p’tit Kuro Toutou ! Quelque chose ne va pas ? »

Pour le faire taire, ou parce que la patience n’était pas son fort, ou parce que c’était le Destin, tout se passa très vite. Kuro se leva d’un bond, comme un diable sortant de sa boîte. Il n’avait même pas eu le temps de remarquer l’air légèrement… inhabituel du magicien ce matin. Il était beaucoup trop près pour cela de toute façon, puisqu’il le plaquait fermement contre le mur. Le temps d’un respiration, et il l’embrassa fougueusement.

Lorsqu’il détacha enfin sa bouche de celle de l’autre, dire qu’il fut surpris serait un doux, très doux euphémisme. En effet, c’est d’abord la stupeur qui le frappa avant toute la foule d’envies meurtrières et sadiques qui n’allaient sans doute pas tarder. Devant lui se tenait…

Mokona

« Hihihi ! Kuro a fait un bisou à Mokona ! »

Au même moment, ledit guerrier pu entendre la voix du véritable Fye qui passait dans le couloir derrière la cloison.

« Tu sais quoi Sakura-chan ? J’ai découvert une des cent huit techniques secrètes de Mokona hier !
- C’est vrai monsieur Fye ? Qu’est-ce que c’est ?
- Il est capable de prendre mon apparence ! Une copie parfaite !
- J’aimerais beaucoup le voir ! Ca doit être merveilleux ! »
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeSam 24 Mar - 2:09

Trafic, Host Club, Kyoya, PG


Minuit, l’heure du crime. Une voiture noire, vitres fumées, genre films d’espionnage hollywoodiens, se gare sans bruit le long du trottoir. La portière arrière s’ouvre et laisse sortir quelqu’un. On ne distingue que le reflet de ses lunettes dans le faible éclairage des réverbères. Il jette un coup d’œil circulaire pour vérifier que personne ne l’a suivi. Comme il est effectivement seul, il se dirige d’un pas sûr et rapide vers une petite ruelle miteuse. Il semble ne pas vouloir s’attarder trop longtemps dans le coin, inquiet à l’idée de se faire prendre ? Il est vrai que si quelqu’un découvrait la véritable raison de sa présence dans ce quartier misérable à une heure si tardive… Cela pourrait nuire à sa réputation, voir ruiner le club d’hôte dans le pire des cas.

Au coin d’un bâtiment, tellement délabré qu’il était impossible de définir quelle était sa fonction d’origine, un deuxième homme, beaucoup plus vieux, l’attend. Il tient fermement sous son bras une mallette grise, hermétiquement fermée par deux gros loquets et une serrure codée. Les deux individus échangent quelques mots à voix basse, parlant de « mode de règlement », de « prochain rendez-vous » et de « discrétion ». Quelques billets passent de la main du plus jeune à celle de son aîné. La mallette aussi change de propriétaire.

Une voiture déboule soudain dans l’allée, gyrophare éblouissant et sirène hurlante. La police. Les visages des deux trafiquants sont désormais en pleine lumière, et on voit nettement les traits de Kyoya. Il tente désespérément de réprimer les tremblements de son corps. Rester digne, jusqu’au bout : sa seule chance de recoller les morceaux. Quand une femme sans âge engoncée dans un uniforme s’approche, il lui tend la mallette sans sourciller. Il ne va pas lui faire le plaisir de paniquer, et il a besoin de garder l’esprit clair pour trouver une solution. L’agent de police lui jette un regard plein de mépris et se saisit de l’objet incriminé, et ce sans ménagement. Elle le dépose sur le capot de la voiture et fait sauter les verrous avec un pied-de-biche savamment utilisé. Son visage se fige dans une expression franchement indéfinissable.

La valise contenait l’approvisionnement hebdomadaire du club d’hôte en sérum physiologique.
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeSam 24 Mar - 2:13

Moi aussi !, Air Gear, la-fille-dont-j'ai-oublié-le-nom/Ikki, G



Tu voles

Vous volez

Ils volent, tous

Et moi, est-ce que je peux voler ?

Un jour, j’ai essayé, sans le dire à personne, surtout pas à toi Ikki. Je voulais pouvoir voler avec toi, alors il fallait que je le fasse. Je ne pouvais plus me contenter de te regarder depuis le sol.

J’ai enfilé cette paire d’Air Trek en pensant à ce que tu disais toujours : que nous sommes tous nés avec des ailes. J’ai souhaité si fort voir le ciel dont tu parles sans arrêt. Rejoindre ton monde. Me rapprocher de toi, sortir de l’ombre. Tu ne t’intéresses qu’aux filles capables de comprendre cette dimension réservée aux StormRiders. J’ai cru que mes rêves suffiraient à me donner ces ailes que je désirais tant.

Je suis tombée. Le sol était dur, ma peau s’est écorchée, mon égo s’est blessé et mes rêves se sont envolés, sans moi. J’ai réessayé, encore et encore. Jusqu’à avoir les genoux en sang. Je voulais te prouver que j’étais capable de le faire moi aussi. Te montrer tout ce que je pouvais faire pour toi. Mais rien à faire, j’ai échoué.

Quand tu m’as trouvée assise par terre, j’étais en piteux état, avec mes ailes en morceaux alors que je n’avais même pas décollé. Que je porte des Air Trek a paru t’étonner, mais tu ne t’es pas moqué de moi. Au contraire, tu m’as tendu la main.

« Si tu voulais tant voir le ciel, il fallait me le dire. Mes ailes sont assez grandes pour deux ! »
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeDim 25 Mar - 15:27

On a toujours besoin d'un plus Mokona que soit, TRC, Mokona, G



« – Ah bah ça, alors ! » souffla Shaolan, éberlué.

Sa remarque reflétait assez bien l’état d’esprit général du groupe. Tous regardaient Mokona avec de grands yeux plein d’admiration. Si si, même Kurogane lui accordait un regard démontrant un minimum d’estime. Après un court silence, la voix d’un commentateur complètement déchaîné, amplifiée par un énorme haut parleur, leur déchira les tympans.

« Chers spectateurs ce que nous venons de vivre est totalement INCROYABLE ! Mokona Modoki vient de remporter haut la main la compétition ! 38 secondes, oui vous avez bien entendu ! Seulement 38 secondes ! Le précédent record est littéralement explosé ! C’est historique, c’est… »

Le fanatique continua à s’égosiller pendant au moins dix bonnes minutes sur l’exploit que représentait la performance de la petite boule blanche. Puis, enfin, ce fut le moment de la remise des prix. Mokona s’avança fièrement pour recevoir sa médaille – beaucoup trop grande pour lui – et surtout son lot : rien de moins qu’une une plume de Sakura. La jeune fille en question remercia chaleureusement le manjuu avant de récupérer son bien. Puis elle tomba endormie dans les bras d’un Shaolan qui s’était précipité pour la rattraper. Fye prit alors la parole, soucieux de commenter l’événement maintenant qu’il avait retrouvé sa voix.

« Vraiment, je ne pensais pas que la super aspiration pouvait être aussi efficace ! »

Puis ce fut au tour de Kurogane d’exprimer son opinion d’un ton pour le moins blasé.

« Mais franchement, quelle idée ils ont eu de mettre en jeu une plume pour un concours de bouffe… »
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeDim 25 Mar - 15:32

La Jalousie est un vilain défaut, Fruits Basket, Hanajima, PG
(juste pour préciser que c'est écrit suite à un défi, j'aime pas ce couple XD)




Cela fait très longtemps que je suis amoureuse d’Uoh. Depuis le tout début en fait. C’est comme ça, je n’y peux rien. Je n’ai pas eu le temps de comprendre quand et comment c’est arrivé. Alors je n’ai pas cherché d’explications artificielles et je n’ai pas tenté d’aller contre mes sentiments. Les questions ne servaient à rien, alors je ne m’en posais pas, tout simplement. C’était la première fois que mon cœur battait aussi fort en présence de quelqu’un. J’en étais heureuse, vraiment… Au début du moins. Même si je savais pertinemment que cette relation resterait à sens unique. J’ai donc préférer me taire pour ne pas les embarrasser, elle et Torhu. Je me contentais de son amitié bienveillante et je n’osais même pas rêver à autre chose.

Mais un jour, les choses ont changé. Arisa a rencontré quelqu’un, un certain Kureno. Et elle en est tombée amoureuse. Je savais que j’aurais du me réjouir et partager le bonheur de mon amie. Mais je n’y arrivais pas, c’était trop difficile. A la place, l’émotion que je ressentais était beaucoup plus sombre, beaucoup plus laide. J’ai eu tellement honte de moi… Je n’étais qu’un être abject et indigne de cette amitié. Je n’en avais pas le droit, moi, alors que je n’arrivais même pas à être heureuse pour elle. Pourtant, je ne pouvais rien faire contre cette haine qui prenait racines dans mon cœur, ma haine envers cet homme qui voulait prendre Uoh, ma Uoh ! Mais ça, personne ne l’ai jamais su et je ne le confierai sans doute jamais à qui que ce soit. J’ai fait des efforts pour faire semblant, et personne n’a rien vu, pas même Torhu.

Si j’étais incapable de me réjouir de son bonheur, sa peine était loin de me rendre heureuse. La suite des évènements allait me le prouver. Kureno a rapidement disparu, sans laisser la moindre trace en dehors de son nom. Uoh a essayé de faire son insouciante, comme si finalement, ce n’était pas si important. Mais je la regardais trop pour ne pas remarquer que c’était faux. Elle avait peut-être changé de travail, elle le menaçait peut-être de tous les maux, elle s’interdisait peut-être d’y croire… Mais cela ne changeait rien. Elle l’aimait toujours, elle voulait toujours le revoir, elle espérait toujours le croiser au coin de la rue. Elle était dans cet état entre la nostalgie et la tristesse, sentiment propre aux cœurs brisés. Je connaissais trop bien cette émotion pour ne pas la déceler sur le visage de celle que j’aimais.

Tout a fini le jour de notre pièce de théâtre pour le festival de l’école. Ou plutôt… tout a commencé, cela dépend du point de vue. Arisa avait quitté son rôle d’étudiante pour se glisser dans la peau d’un personnage fictif. Un nouveau nom, une nouvelle vie, un nouveau caractère. Affranchie de la pudeur qui la retenait, cachée derrière son masque, elle avait pu crier.

« Tu dois la revoir espèce d’imbécile ! »

Elle s’était enfin libérée des émotions qui l’encombraient. Elle était comme un oiseau qui se libérait d’une cage trop étroite. Elle avait écarté les bras, comme si elle étendait ses ailes pour s’envoler. Son dernier cri d’espoir, pour pouvoir abandonner. Puis elle avait quitté son costume, comme une carapace trop abimée. Et avec lui, tous ses vieux sentiments qui la faisaient souffrir, et le fantôme de cette rencontre avec Kureno qui la hantait. Elle s’était ensuite éclipsée rapidement. J’ai fait comme si je n’avais rien vu, avant de me décider à la suivre.

Elle n’était pas allée bien loin. Dans le recoin d’un couloir, elle s’était effondrée pour pleurer. Un peu effrayée par cette nouvelle liberté, par cet avenir qui s’affranchissait du passé. Couper les liens qui l’enserraient de si près n’avait pas été facile. Sans un mot, je me suis accroupie près d’elle. Elle m’a regardé un instant au travers de ses larmes avant de se jeter dans mes bras. Je la serrais contre mon corps, profitant de sa chaleur que je désirais si ardemment. Je ne sais pas ce qui m’a poussé à agir, ce qui m’en a donné le courage. Ce n’est pas l’important. J’ai pris son visage entre mes mains et j’ai laissé mes sentiments passer la barrière de mes yeux pour la première fois. Doucement, j’ai séché les larmes qui ravageaient ses joues, comme pour effacer définitivement le souvenir de Kureno. Nos lèvres se sont rencontrées pour un premier baiser au goût salé. Il était loin d’être le dernier.
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitimeLun 26 Mar - 0:01

Musique, Host Club, Tamaki, G




La salle de musique n°3 du prestigieux lycée Ouran. Les portes réservent parfois des surprises. Mais cette fois, ni conte de fée, ni paradis artificiel. Juste un piano, et Tamaki pour en jouer.

Les doigts frappent, caressent chaque touche. Demi-soupir pointé. Les notes s’envolent, les esprits s’élèvent. Double croche. Se laisser emporter par un tourbillon de musique. Croche, double croche. Les doigts contrôlent la main, la main contrôle le corps, l’esprit se laisse contrôler par le corps. Demi-soupir. Douce absence, oubli sublime. Deux doubles croches. Rien qu’une seconde, reprendre le court de sa vie plus tard. Noire. Ne plus penser à elle, parvenir à se détacher. Double croche. Puisque tout cela ne sert à rien, puisqu’apparemment l’argent ne fait pas le bonheur. Demi-soupir, deux doubles croches, croche, double croche. Mais au fond, jouer pour elle. Deux croches liées à quatre doubles croches. Faire parler les notes plutôt que les mots. En espérant qu’elle comprenne enfin, un jour.

« Tiens Tamaki, tu es en avance ?

-Oh, salut Haruhi ! Hé bien vois-tu, c’est que… »

Arrêter la musique. Parce qu’au fond il ne peut pas le faire devant elle. Parce qu’au fond il ne peut pas encore pas lui dire.
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Gab'   La bibliothèque de Gab' Icon_minitime

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