Une soirée dans le salon de thé Ichikiri

Mameha accompagnée de Sayuri arrivèrent devant la porte colossale de l'Ichikiri, c'était une porte qu'on trouve beaucoup au japon, rouge avec des inscriptions, immense faisant une parcerelle pour les âmes. Elles traversèrent le jardin, là ou Chiyo fit son passage en tant que Geisha, et là ou elle devint Sayuri, une cérémonie du thé.

Une servante allait ouvrire la porte coulissante quand la patrone de l'Ichikiri arriva en courrant vers les deux geisha.

""Mameha-sama, Sayuri-san ! Cela fait bien lontemps! Monsieur le premier ministre n'est pas encore arriver, mais il m'a dit de vous dire de l'attendre dans la salle, et de distraire ces messieurs en attendant. Je vous souhaite une agréable soirée.""

Mameha fit une sourrire radieux, quelque peu théatral, les geisha sont doué pour jouer la comédie. Elle se retourna vers Sayuri quand la dame fut partit.

"Le bon point c'est que Mr porcinet est en retard, le mauvais c'est que j'ai été violente avec l'un de ces messieurs l'autre soir...prions pour que l'alcool l'est fait oublié."

Après avoir avoué sa bétise, qu'elle n'aurait jamais fait auparavant, mais étant donné que l'humeur des hommes change, elle savait que cela allait attirer le premier ministre, hélas pour elle...
La servante les firent entrer et des tonnerres d'exclamation se fit, des "Mameha" par-ci des "Sayuri" par là et des "le duo éternel"..Mameha salua chacun d'eux et quand arriva l'homme avec la main dans le plâtre, elle eut un sourrire plus crispé, que seul Sayuri put voir. L'homme la salua avec un grand sourrir, et lui avoua qu'il ne se rappelait plus du tout de la soirée d'hier et qu'il c'était réveiller avec le bras cassé. Par chance aucun de se rappelait de ce moment, trop saoul pour avoir la moindre connection de neurones...
Mameha souffla, elle se sentait beacoup mieux et alla s'assoire entre deux homme de carrure imposante, elle commença a servir du thé dans des tasses des terres de chine.
Un moment passa, et vu que le premier ministre n'arrivait toujours pas elle se leva et chuchauta a l'oreille de Sayuri, se qui exita les mâles.

"Sort tes évantails, on va voir si tu as révisé mes cours !"

Mamega se dirigea vers la scène et pris son shamisen et se posa dans le coin. Elle le monta avec agilité et l'accorda rapidement, en attendant que Sayuri retrouve ses évantails.
Tout les spectateurs bouillonaient d'impatiente.

Lorsque Sayuri passa sous le porche de l’Ichiriki, ce fut comme si une bouffée de souvenirs se mit à bouillonner en elle. La jeune femme aimait beaucoup ce salon de thé et elle connaissait bien la patronne de la maison : c’était elle qui avait fait monter les enchères de son mizuage...

Mameha lui confia qu’elle avait du recourir à la violence contre l’un des messieurs qu’elles allaient devoir divertir. Cela surpris tout d’abord Sayuri, puis la fit sourire. Sa Grande sœur ne s’était jamais laissée faire…

Une fois à l’intérieur, elle lui demanda de sortir ses éventails pour faire patienter ses messieurs en attendant l’arrivée du premier ministre. Sayuri répondit à Mameha par un petit sourire bourré de sous entendus. Elle adorait danser avec ses éventails. La jeune fille en demanda deux à la patronne de l’Ichiriki, puis s’installa à une distance respectable des invités de « Mr Porcinet », de façon à ce qu’ils ne puissent la toucher, tout en pouvant la dévorer du regard.

[ Memoir of a Geisha - Brush on silk : ici pour écouter ]
La première note du shamisen résonna dans le petit salon. Sayuri commença ses mouvements, lents, tout d’abord. Puis la musique s’emballa. La danse de la jeune Geisha également. Lorsqu’elle fit sauter ses éventails d’une main à l’autre, une rumeur parcouru les rangs des invités. Ils étaient très admiratifs. La jeune fille exécuta des figures compliquées avec rapidité tout en respectant la musique qui l’accompagnait. La danse lui avait toujours semblée indispensable, même lorsqu’elle n’était encore que la petite Chiyo. Aujourd’hui, elle pouvait montrer fièrement ce qu’elle savait faire.



La dernière note retentit. Tout s’arrêta. Les hommes présents dans le petit salon avaient tous la bouche entre ouverte, le regard fixe, le souffle court. Sayuri aussi, avait le souffle court, mais c’était « de la bonne fatigue » comme lui disait souvent sa Grande sœur. Elle replia ses éventails et s’agenouilla aux côtés de l’homme au bras cassé pour lui servir du saké. Elle échangea un petit regard satisfait avec Mameha, et celle-ci le lui rendit, le sourire en prime.

Mameha regardait plus Sayuri danser que ses mains pour voir si elle ne faisait pas de fausses notes, ce qui était rare.
Une fois la dernière note finie, les invités applaudirent et Sayuri alla servir du thé à l'homme au plâtre, qui d'ailleurs recouvrait tout le bras et la main alors qu'elle avait juste brisé quelques os du poignet...mais elle ne fit pas trop attention.

Mameha s'assit en face de Sayuri, pour la surveiller d'une part et aussi pour laisser aux personnes l'oportunité de parler aux deux geisha.
Enfin, ou hélas, le 1er ministre arriva, aussitôt les deux regards des geisha se croisèrent et firent une telle expression qu'elles se comprirent aussitôt. Par respect Mameha se leva et commença "à entrer en scène".

"Mr, je commençais à m'inquiéter de ne point vous voir arriver...pour faire du thé s'il n'y a que de l'eau sans les ingrédients, ce n'est pas un thé ! "

Les invités aimaient quand Mameha parlait par métaphores, et elle s'amusait des nombreux double sens qu'on pouvait y appliquer.
Le premier ministre lui tapota l'épaule un peu trop familièrement mais Mameha ne dit rien bien qu'elle en eut très envie....

"Mameha-san vous êtes si généreuse, mais que vois-je votre petite soeur c'est trop d'honneur, les deux plus belles geisha de Gion et de Kyoto pour moi et mes invités bien sur, pour me faire pardonner de mon retard je vous ai apporté de l'alcool venant de l'autre continent."

Les hommes se levèrent pour accueillir comme il se devait le premier ministre maintenant qu'il avait un peu plus de valeur...
Mameha en profita pour aller s'asseoir près de Sayuri pour lui souffler a l'oreille.

"Tes pensées sont toujours hantées par le président, ne joue pas avec le feu n'oublie pas ce qu'est la punition d'être un objet de convoitises...je suis bien placée pour le savoir."

Elle fit un regard empreint de nostalgie et de tristesse puis arriva Mr porcinet, Mameha comme portant un second masque changea du tout au tout et sourit radieusement. Les deux geisha se séparèrent sans avoir eut le temps de parler plus, pour laisser de la place, beaucoup de place pour le premier ministre.
Mameha commença à servir du saké au ministre, le thé commençait a être remplacé par de l'alcool, le moment le plus difficile de la soirée arrivait à grands pas...

Ken passa devant le salon de thé. Mais soudainement, une irrésistible envie de rentrer dans l'Ichikiri le prit au ventre...Sans réfléchir plus longtemps, il ouvrit la porte et quitta ses chaussures.

Il se dirigea vers la maîtresse du salon de thé:
"-Excusez-moi, il y a une réception ce soir?" lui demanda-t-il d'un ton poli.
"-Tout à fait, Monsieur! Les geishas Mameha et Sayuri sont ici, ainsi que le Premier Ministre." lui répondit-elle.
"-Vous pensez que je peux me joindre à eux?"
"-Mais bien sûr Monsieur. Suivez-moi, je vais vous y conduire".

Elle invita donc Ken à la suivre. Ils déambulèrent dans de petits couloirs, pour enfin arriver devant la salle de réception. Elle lui demanda:

"-Pardonnez-moi, Monsieur, mais je ne sais pas qui je dois annoncer aux convives".
"-Oh, vous avez raison, j'ai oublié de me présenter: Je suis Ken Iwamura, d'Iwamura Electrics" lui dit-il d'une voix chaleureuse.
"-Oh, Monsieur, je suis flattée que vous soyez ici, vraiment! Je vais vous annoncer".

La gérante ouvrit la porte, et annonca d'une voix un peu chevrotante:

"-Chers convives, voici Monsieur Ken Iwamura, d'Iwamura Electrics, qui souhaiterait se joindre à vous" puis, se tournant vers Ken, lui dit "Voila Monsieur, je vous souhaite une bonne soirée".

Elle s'en alla. Et Ken fut seul face aux convives et à ce moment-là, un sentiment inconnu le traversa lorsqu'il posa ses yeux sur une jeune geisha. Il connaissait Mameha, mais pas l'autre geisha...Mais même sans la connaitre, il se passait déjà quelque chose dans son coeur...

Soudain, alors que la soirée était déjà bien entamée, la porte coulissante du salon s’ouvrit sur la patronne de l’Ichiriki, ainsi qu’une autre personne. C’était un homme extrêmement élégant et distingué. Il tourna la tête et Sayuri put voir enfin les trais de son visage : un visage large, des pommettes saillantes, des paupières si joliment jointes au coin des yeux! La jeune Geisha eut l’impression que tout se tassait autour d’elle, comme s’il était le vent, elle un léger nuage porté par son souffle.

La patronne de l’Ichiriki avança dans la pièce. Tout le monde se tut et se tourna vers elle pour l’écouter. Elle pris alors la parole, et le temps sembla s’arrêter pour Sayuri. Elle annonça que Ken Iwamura, le président de la société Iwamura Electric allait se joindre à eux. Pour la jeune Geisha, ce fut comme une apparition. Elle n’avait vu le président que quelques minutes dans sa vie, lorsqu’elle était servante et qu’elle n’avait que neuf ans; mais depuis elle avait passé des heures à se le remémorer. Elle eut tout de même un instant d’hésitation : était-ce réellement le président? Mais elle se sentait si apaisée! Elle ne pouvait plus douter de l’avoir trouvé.

Mameha se leva pour saluer Ken Iwamura, Sayuri attendit de faire sa révérence. Elle n’était pas certaine qu’il ai remarqué sa présence… Mameha se rassit aux côtés du Premier Ministre, lissa son kimono sur ses genoux. La jeune Geisha fit de même et vit que le président l’observait avec curiosité. Son sang reflua vers sa tête, elle en avait les pieds gelés!

- Président Iwamura, dit Mameha, je vous présente ma petite sœur, Sayuri.

La jeune fille s’inclina légèrement, puis leva les yeux vers le visage de l’homme. Ses yeux bleus scrutait avec intensité ce visage qu’elle avait tant désiré revoir depuis le jour où elle l’avait rencontré sur le bord de la rivière Shirakawa…

Mameha qui regardait la petite Sayuri s'inquiètait des regards qu'elle lançait discrètement à Iwamura-san...Mameha commençait à hésiter s'il ne valait mieux pas partir...
Hélas le ministre devait aller aux toilettes...et fit un large sourire a Mameha qui lança un regard alarmé a sa petite soeur...
Comme la tradition le voulait, elle du accompagner le ministre faire ses besoins.
Elle se dirigea devant lui dans les petits couloirs et attendit devant la porte d'entrée des toilettes au moins 10 minutes, et voulait absolument rentrer avec Sayuri-san, pour éviter que l'histoire qu'elle a vécu avec son ancien danna se reproduise pour Sayuri-san et Ken-san.

Au bout d'un moment ils revinrent dans la pièce, le ministre s'attendait à ce que Mameha se remette près de lui..mais elle joignit les mains et sourit.

"Moi et ma petite soeur n'allons pas tarder a rentrer..il se fait tard et demain nous avons encore beaucoup de travail."

Elle se rassit près de Sayuri-san cette fois, elle fut entourée de sa grande soeur et du ministre.
Mameha lui lança un regard sévère et inquiet, puis se détourna pour servir aux invités du saké.

Sayuri ne cacha pas sa déception lorsque Mameha déclara qu’elles allaient devoir s’en aller sous peu. De plus, celle-ci lui lança l'un de ses regards emplis d’inquiétude… Sayuri n’aimait pas savoir sa Grande sœur inquiète pour elle. Au moment même où la jeune Geisha s’apprêtait à se lever pour quitter le salon de thé, le Président pris la parole. De plus, c’était pour s’adresser à Sayuri…

- Pardonnez ma franchise, Sayuri-san, mais j'ai le sentiment de vous avoir déjà vu, il y a quelques temps... Rassurez-vous, il ne s'agit pas là d'une tentative d'approche de mauvais goût, mais j'ai eu cette impression, et je souhaitais vous en faire part... Je m'excuse si mes paroles vous ont gênées...

Le cœur de la jeune fille faillit jaillir de sa poitrine! Il battait si fort qu’elle avait même peur qu’on l’entende… Elle se figea et déglutit avec difficulté. Il fallait qu’elle trouve quelque chose de pertinent à dire, et vite!

- Si vous vous rappelez avoir offert un granité à une petite fille en pleurs sur le pont de la rivière Shirakawa, alors peut-être nous sommes nous déjà rencontrés…

Elle n’eut pas le temps d’en dire plus car Mameha se leva soudainement, tirant avec elle la main de sa Petite sœur pour la forcer à la suivre. Sayuri se tut et fixa son regard sur les tatamis pour éviter de croiser celui du Président. Là, en silence, elle attendit que sa Grande sœur salut l’assemblée pour qu’elles puissent se retirer.

Pétrifié. Le président était pétrifié. ¨Pétrifié par les paroles que Sayuri venait de prononcer. Alors c'était elle...Elle avait tant grandi. Mais comment avait-il pu oublier à qui appartenait de tels yeux? Un tel regard aurait du lui rappeler cette fameuse journée, où il avait offert un granité à cette petite filleMais déjà la jeune geisha s'en allait, il devait faire vite s'il voulait lui parler de cette journée qui l'avait marqué. Les yeux de la fillette l'avaient touché, mais sa tristesse encore plus, et il voulait savoir si la geisha allait mieux, si son chagrin s'était dissipé. Il l'interpella:

."-Sayuri-san, attendez s'il vous plait! Je souhaiterais vous parler"

Il se leva, la rejoignit, et ils sortirent de la pièce.

"Mameha-san, pourriez-vous nous laissez seuls un instant je vous prie?"

La geisha s'exécuta.

"Sayuri, je vous reconnais maintenant. Ce jour-là, vous étiez en pleurs. Est-ce que vous allez mieux? Si vous souhaitez m'en parler, je suis à votre écoute. La tristesse que vous éprouviez ce jour-là apparaît dans mon esprit quand je vous regarde, et je veux m'assurer que vous allez mieux" dit-il plein de compassion.

Il regarda longtemps la geisha, guettant une réponse...

Mameha qui avait prévu de vite s'en aller ,pour éviter tout histoire d'amour entre une geisha et un président d'affaire, se retrouva seule en face d'une grande assemblée d'homme aussi important les uns que les autres, elle avait accepté bêtement de laisser un moment seule Sahorie et le président...
Elle se mordit la lèvre pour évité tout rictus de mécontentement envers elle même.
Elle se dirigea vers le 1er ministre faisant sa mine triste improvisée.
Elle s'assit doucement près de lui prennant soin de frôler son bras et sa cuisse contre l'épaul du ministre en s'assaiant.
Il rougit et sourrit, puis détourna le regard honteux, quand à elle Mameha fit semblant de ne rien voir et servit une coupelle de saké pour celui-ci, puis elle soupira et commença a parler.

"Je suis inquiête pour Le Président...il avait l'air fatigué...le miel est plus mauvais lorsque la reine dirige mal son entreprise...je serai painé si Sayuri en serait la cause de tout ce tracas..."

Elle mis sa main sur son visage et fit un air péné puis soupira de nouveau. Le "gros plein de soupe" fit un air si effaré qu'il fit paniqué son conseillé. Il se retourna vers celui-ci.

""Rappelez tout de suite Ken, faite apporter une cariole, nous allons y aller, Mameha-san a raison, comme toujours, et il faut absolument emmener Ken chez le médecin pour voir s'il n'a rien.""

Mameha fit un air ahurie, visiblement le 1er ministre avait encore fois mal compris ou trop exagéré la situation, dans tout les cas, comme toujours, elle réussit a avoir ce qu'elle voulait. Elle se leva en souriant, fit sa plus belle rêvérence suivit d'une meiko qui lui apporta son shamisen et ses évantails. Elle la remercia d'une main tendre sur la tête, et sortie en prenant soin de demandez a la maîtresse de maison de prévenir Sayuri qu'elle l'attendai dehors près du cerisier.

La jeune geisha était désespérée. Voilà plusieurs années qu'elle esperait revoir cet homme, et aujourd'hui, alors que son rêve était train de se réaliser, elle était contrainte de le quitter une nouvelle fois. Elle avait tant de choses à lui raconter! Mais déjà Mameha l'entrainait dans le couloir qui menait à la sortie de la maison de thé. Sayuri allait s'incliner devant l'assemblée juste avant de tirer la porte coulissante, mais Ken Iwamura l'interpella. Son sang ne fit qu'un tour. Elle se figea. Ses yeux ne pouvaient se détacher de ceux du Président. Elle n'entendit même pas sa Grande Soeur s'eclipser.

- Sayuri, je vous reconnais maintenant. Ce jour-là, vous étiez en pleurs. Est-ce que vous allez mieux? Si vous souhaitez m'en parler, je suis à votre écoute. La tristesse que vous éprouviez ce jour-là apparaît dans mon esprit quand je vous regarde, et je veux m'assurer que vous allez mieux.

Un sourire empli de mystère se dessina sur les lèvres de la geisha. Le bonheur qu'elle ressentait à cet instant précis n'est pas descriptible. Et, malgré toutes ces émotions, elle s'efforça de répondre :

- Monsieur Iwamura, le bonheur que me procure le souvenir du jour ne notre rencontre est resté intact. Je ne désespérait pas de voir revoir un jour. Et, comme je me le suis promis ce jour là en voyant les femmes qui vous accompagnaient, je suis devenue geisha.

Puis elle se tut, jugeant qu'elle en avait déjà trop dit. Une geisha digne de ce nom n'ennuyait jamais un client avec ses problèmes personnels et ses accès de mélancolie. De plus, la patronne de la maison de thé fit irruption derrière le Président.

- Monsieur le Président, un rickshaw est avancé pour vous. Il vous conduira chez un bon médecin comme l'a préconisé Monsieur le Premier ministre.

Puis elle se tourna vers la geisha :

- Mameha-san vous attend à l'exterieur, près du cerisier.

Puis elle se retira. Sayuri s'inclina devant Ken, lui témoignant son respect et son affection, puis s'eclipsa pour enfin rejoindre sa Grande Soeur à l'extérieur en prenant soin de ne pas croiser son regard...